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ENTRETIEN AVEC MICHEL LOUYOT

  • Virginie Musial
  • 5 mars
  • 2 min de lecture

En prévision de sa venue au Salon du livre 4H, les 14 et 15 juin 2025, l'immense Michel LOUYOT a bien voulu accorder à Virginie MUSIAL, Directrice de la Bibliothèque de Sarrebourg, un entretien exclusif.


Virginie MUSIAL : Qu'est-ce qui vous a amené à écrire et à vous faire publier ?


Michel LOUYOT : À l’école primaire, dans le village détruit de l’après-guerre, j’ai écrit une rédaction intitulée "La lampe à pétrole". Elle avait tellement plu à l’instituteur que j’ai commencé alors à rêver de devenir écrivain.


 VM : Quel est votre univers/votre période historique de prédilection ?


 ML : Durant les six années que j’ai passées à l’internat du petit séminaire à Montigny-lès-Metz, j’ai été immergé dans le Siècle classique par excellence auquel je dois ma formation.


Cependant mon siècle de prédilection, que j’ai vécu intensément, c’est le vingtième, la guerre, mon père dans la Résistance, l’après-guerre, la pauvreté, les vingt années de l’autre côté du rideau de fer, l’essor du Japon, de la Corée et de la Chine et le déplacement du centre de gravité du monde vers l’Asie-Pacifique.


Le miroir du Lindre évoque la période de la guerre et la vie mouvementée de mon père qui, outre ses actes de résistance, a sauvé des enfants juifs.


 VM : Lesquels de vos livres en particulier que aimeriez-vous faire découvrir au public ?


 ML : Comme un premier bourgeon d’avril, tout d'abord. Ce récit va et vient du passé de l’après-guerre au présent. Mes parents s’étaient séparés, mon père est mort, nous avions du mal à joindre les deux bouts dans la baraque/bistrot du village mais nous avions alors l’espoir.

Est-ce le cas aujourd’hui ?


Lorraine, mon premier roman, relate l’histoire réelle d’un Malgré-Nous qui m’a fait passer une lettre à Moscou lors de mon premier séjour en 75 et Derrière le rideau, mon prochain livre, qui paraîtra dans quelques semaines, retrace mes années dans tous les Pays de l’Est (1967-1989) et les leçons que j’ai tirées de ce long séjour au milieu de ces peuples avec lesquels je suis resté en contact.


La lettre de Corée a été écrite tout à la fin des neuf années que j’ai vécues au sud du Japon. C’est toute mon expérience de ce monde singulier qui y transparaît. Et, l’an dernier, j’ai réédité le livre illustré d’une photo d’un ikebana réalisé par mon épouse Marie-Jeanne.



 
 
 

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